samedi 22 septembre 2012

Scooter électrique : la conduite idéale (éco-conduite)

L'éco-conduite est une façon de conduire qui optimise au maximum le rendement de son véhicule, en gaspillant le moins possible d'énergie. Depuis environs un an je fais de l'éco-conduite sur ma voiture (logan dci 1.5). Je suis passé d'environs 5,6L/100 à 4,6L/100 (4,3L/100 sur l'ordinateur de bord qui est assez optimiste).
Voici les grands points à connaitre sur l'éco-conduite (pour plus d'info n'hésitez pas à consulter www.ecoconduite.org (entres autres sites).

Je précise ensuite comment conduire au mieux un scooter électrique, avec pour objectif maximiser l'autonomie de la batterie.

Rappel sur l'éco-conduite avec une voiture :

  • Changer les rapports à bas régime. Sur un diesel à moins de 2000 tours minutes, sur une essence à moins de 2500 tours minutes. Voir même bien avant dans certains cas. Exception : pour s'insérer sur une voie rapide avec pas mal de monde : la sécurité avant l'économie. En ville on peut être en 5ème à 50 km/h sur la plupart des voitures (4ème au pire).
  • Maintenir une vitesse stable et anticiper le traffic. Ça veut surtout dire éviter de freiner. A quoi ça sert de faire comme 99% des gens, c'est à dire de continuer à accélérer alors qu'on voit très bien que le feu est rouge ? Alors qu'il suffit de lâcher l'accélérateur pour laisser la voiture ralentir toute seule (voir tomber des rapports pour ralentir encore plus vite). on économise du carburant (0L/100 tant qu'on a une vitesse enclenchée et qu'on accélère pas) et des freins (puisqu'on ne va freiner qu'au moment d'immobiliser complètement la voiture, voir pas du tout si le feu passe au vert rapidement). Sans perdre de temps.
  • En descente la plupart du temps inutile d'accélérer. Si la descente est suffisamment prononcée il suffit de choisir une vitesse qui maintiendra notre vitesse (le plus souvent 5ème ou 4ème). Si même en 5ème on ralenti on peut alors débrayer et maintenir le pied enfoncé. On consommera un tout petit peu plus (juste de quoi maintenir le ralenti) mais on sera en roue-libre. Évitez quand même de passer le point mort afin de garder un freinage efficace (si on doit freiner il suffit de relâcher l'embrayage, ce qui est plus rapide que de remettre une vitesse pour pouvoir avoir le frein-moteur en renfort).

L'éco-conduite appliquée au scooter électrique :

 Sur un scooter électrique il n'y a pas de vitesse, ce qui va simplifier les choses. Le plus important sera de ne pas accélérer dans les descentes. Tant qu'on reste à au moins 25-30 km/h ça n'aurait aucun intérêt.

Là aussi il faut maintenir autant que possible une vitesse stable et anticiper le trafic. Si le feu passe au rouge on lâche l'accélérateur et on se laisse couler en roue-libre. Sur les modèles qui en sont équipés on peut utiliser le rétro-frein * qui rechargera un peu la batterie (mais la roue-libre est le plus efficace, le rétro-frein ne doit être utilisé que si on ne peut pas tenir la roue-libre suffisamment longtemps).

La nouveauté c'est le démarrage : il peut être utile de soulager le moteur en poussant un peu avec les pieds, juste pour lancer le scooter. Le démarrage consomme en effet beaucoup d'énergie. Le peu qu'on pourra aider avec les pieds soulagera vraiment la batterie.

Bien entendu si le trajet est suffisamment court, inutile de s'embêter avec tout ça.

* rétro-frein : système de freinage disponible sur certains scooter électriques (haut de gamme principalement). En tournant la poignée d'accélération à l'envers, le moteur se met à tourner à l'envers. En descente ça permet de ralentir le scooter sans user les freins et de recharger un peu la batterie. Et à l'arrêt ça permet de disposer d'une marche arrière.

mercredi 12 septembre 2012

Choisir un scooter électrique

1er choix : équivalent 50cc ou 125cc ?

Il y a deux grandes familles de scooters électriques : les équivalents 50cc qui sont bridés à 45 km/h (indébridable à ma connaissance, à moins peut être de s'y connaitre vraiment beaucoup), et les équivalents 125 qui vont de 60 km/h pour les moins puissants à plus de 100 km/h pour les autres.

Le plus  pratique c'est bien évidemment un équivalent 125 qui serait plus rapide (on se rapprocherait du temps de parcours en voiture, voir même on pourrait aller plus vite).
Néanmoins ils sont plus chers et pour l'instant ils n'ont pas de batterie amovibles (sauf le XOR XO² qui n'est pas encore sorti mais dont la batterie sur roulette pèsera 30 kg...).

Je vais avoir besoin d'un scooter électrique à batterie amovible, parce que je n'ai pas de prise électrique dans mon garage. Si je veux en installer une il me faudra tirer un très long câble depuis mon appartement situé au second étage jusqu'à mon garage qui est le tout dernier d'un groupe de cinq (celui le plus au fond)... On a vu plus pratique.

Si le XOR XO² sort prochainement, j'envisagerais peut être son achat (à priori 3100€ + 50€ par mois pour la location de la batterie). Mais 30 kg ça pèse lourd à monter tous les jours. De plus je leur ai envoyé un mail demandant des renseignements il y a maintenant deux ou trois semaines, je n'ai toujours pas eu de réponse (même pas un vague mail envoyé automatiquement disant que ma demande sera prise en compte...). On ne peut pas dire que ça soit bon pour l'image de marque...

Mais ce qui me freine le plus pour acheter un scooter électrique équivalent 125, c'est la vitesse qu'ils peuvent atteindre. Je n'ai pas l'habitude d'aller si vite en deux-roues. Quand j'étais ado j'avais une mobylette 103 SPX, mais ça date d'il y a très longtemps. Je me souviens qu'en descente je pouvais aller à plus de 90 km/h (je bloquais le compteur à fond), mais ça ne durais pas (d'ailleurs le moteur n'a pas duré très longtemps à ce rythme là ^^).

Un équivalent 50cc serait plus sûr dans mon cas, quitte à passer au 125 d'ici 2 ou 3 ans, quand j'aurais acquis confiance en moi. Et puis en 50cc on trouve des modèles à batterie amovible.

Choix du scooter électrique équivalent 50cc : les points à prendre en compte :

Dans mon cas il me faut de préférence une batterie amovible. Ce n'est pas un point obligatoire, mais ça serait préférable. En plus il y a d'autres avantages au fait de pouvoir enlever la batterie :
  • Il s'agit d'une protection contre le vol. Un scooter électrique sans sa batterie perd environs 50% de sa valeur à la revente. D'ailleurs qui voudrait acheter ça ?
  • La batterie est stockée au chaud et souffre moins du froid. Le froid diminue l'autonomie de la batterie (environs 1% par degré en dessous de 20°C). Ainsi elle perdra moins d'autonomie si on la stocke au chaud.
  • Bien sûr c'est plus facile pour recharger. Pas besoin de se balader avec une rallonge.
  • Si besoin on peut acheter une seconde batterie qui viendra prendre le relai de la première si on a pas le temps pour refaire une recharge. Néanmoins il faut prendre en compte le prix d'une batterie qui avoisine en général la moitié du prix du scooter neuf environs (aux alentours de 1000€ sur les modèles pas trop puissants).

Les modèles de scooter électriques que je peux acheter :


  1.  Chez Matra il y a le e-mo, le e-mo+ et le e-mo XP. J'abandonne tout de suite le e-mo XP qui est chers et qui souffre d'une autonomie trop faible (moteur plus puissant mais batterie équivalente et poids plus élevé).
    Reste le e-mo et le e-mo+, mais vu la différence de prix autant prendre le e-mo+ qui est mieux équipé (frein à disque, double amortisseur pour mes 80 kg). Bien sûr avec une batterie de 15A au lieu de 10A pour avoir une autonomie suffisante.
    D'après tous les avis que j'ai lu, la batterie de 15A permet de faire au minimum 25-30 km, ce qui me laisse de la marge pour le temps froid (en sachant que je maîtrise la conduite économique). Je peux recharger au travail.

  2. Chez Speedcool le e-cute 3000W. Avantage pour moi : j'ai un revendeur pas loin (troc 2 roue à Cournon d'Auvergne). Inconvénient : c'est un scooter Chinois, donc fiabilité peut être pas au top. J'ai aussi des doutes sur l'autonomie annoncée par rapport à la batterie.

  3. Chez SEV l'e-tricks Citizen avec deux batteries. Ce scooter au look de VTT à l'air vraiment super mais une des batteries n'est pas amovible. Et il est super chers aussi. Par contre fabrication 100% française.
  4. Peugeot e-Vivacity. Probablement le plus fiable de tous, mais pas de batterie amovible et un prix très élevé. Par contre au niveau du SAV ça doit être pas mal. 











Ces quatres scooters sont les ceux que j'ai retenu, dans mon ordre de préférence. Ça serait donc e-mo+, e-cute 3000W, e-tricks ou e-vivacity (dans cet ordre).

Le Matra e-mo+ est le moins puissant des trois (1200W en mode POWER) mais aussi le plus pratique. Matra est une marque connue depuis longtemps, qui à priori ne risque pas de faire faillite du jour au lendemain. C'est par contre une marque connue pour son SAV qui n'est pas très fiable, même si on finit toujours par s'arranger. J'ai un revendeur pas trop loin qui est d'accord pour faire l'entretient (même s'il n'expose aucun e-mo).
On en trouve pas mal en occasion à des prix raisonnables (aux alentours de 1500€, contre 2300€ neuf). Une batterie supplémentaire coûte 990€ en 15A, si j'en ai besoin (ça risque d'être le cas, voici aussi pourquoi je veux avoir le scooter avant de vendre la voiture).

Le speedcool e-cute 3000W est chinois. Et ça c'est un soucis,  même si SpeedCool semble décidé à offrir un SAV digne de ce nom. Le prix est élevé mais justifié par le moteur puissant et la batterie amovible. L'avantage principal pour moi serait le distributeur pas loin de chez moi. Reste à savoir si SpeedCool va réussir à tenir ses engagements au niveau du SAV.

Le SEV e-tricks semble être le plus marrant de tous. Vraiment puissant et agréable à piloter. Par contre une des batterie n'est pas amovible, ce qui me pose problème. Le prix aussi est très élevé, et on ne trouve pas beaucoup d'occasions (signe que le scooter plait ?).

Le Peugeot e-Vivacity profite du réseau Peugeot et d'une grande expérience avec le Scoot'Elec sorti en 1996. Mais l'absence de batterie amovible et le prix excessif vont être un frein pour moi.

mardi 11 septembre 2012

Première piste : le scooter électrique

J'ai longuement réfléchi à une solution pour aller au travail à moindre coût. Je travail à 20 km de chez moi, donc voici les pistes que j'ai suivi :

  1. Me rapprocher de mon travail.

    Veto de ma femme qui souhaite rester à Pont-du-Château pour être au plus prêt de chez ses grands-parents. Et puis pour aller habiter où ? Si j'allais là où je bosse je serais perdu dans la campagne, obligé d'avoir une voiture. Le seul point qui pourrait être mieux serait d'aller habiter à Lempdes, ce qui me permettrait de me rapprocher de mon travail (et éviter la portion la moins cyclable de mon trajet) tout en conservant une ligne de bus directe vers Pont-du-Château. Si on s'éloigne un peu plus de Pont-du-Château (vers Cournon d'Auvergne par exemple) la ligne de bus devient totalement indirecte et oblige à un détour par Clermont-Ferrand avec changement de bus (le trajet passe de quelques minutes à presque 2h). A voir pour aller à Lempdes, perso ça me plairait bien mais en même temps on est pas mal du tout là où on est actuellement (plus de services à proximité).
  2. Acheter une voiture électrique.

    Même si écologiquement c'est loin de valoir le vélo, c'est tout de même mieux que ma voiture actuelle. Mais c'est hors de mon budget, donc pas la peine de s'étendre là-dessus. Les seules que je pourrais m'offrir sont les premiers modèles (106, clio etc) qui demandent pas mal d'entretien et obligent à les recharger très souvent même si on ne s'en sert pas (pas pratique pour aller en vacances).
  3. Acheter un scooter électrique.

    Le bilan écologique est meilleur que pour la voiture, et c'est plus dans mes budgets (surtout en occasion). C'est la piste la plus sérieuse que je suis actuellement. Dans mon prochain post je vous détaillerais ma réflexion, mais dans l'immédiat je pense que je vais en acheter un prochainement.
  4. Faire 100% de mes trajets à vélo.

    Faisable facilement, mais m'obligerais à ne plus revenir entre 12h et 15h. Je serais donc loin de ma famille de 6h du matin à 20h le soir ces jours là. Non, il n'y a pas moyen. Et puis j'ai un soucis aux genoux qui m'empêche parfois de faire du vélo pendant plusieurs jours quand il fait humide (de plus en plus rare : plus je fais du vélo souvent et moins j'ai mal).
Dans l'immédiat pour aller au travail je vais donc passer prochainement (au plus tard l'année prochaine) au scooter électrique. Reste à voir quel modèle je vais prendre, et ça c'est pour le prochain message.

lundi 10 septembre 2012

Pourquoi je veux vivre sans voiture ?

But n°1 : économiser de l'argent


Le but premier c'est tout d'abord de ne plus perdre bêtement mon argent. La voiture permet en effet de faire un des trucs les plus idiots au monde : on utilise une voiture pour aller travailler afin de gagner l'argent pour pouvoir continuer à utiliser sa voiture.
STOP !!!

Une voiture coûte en moyenne 4350€ par an (en 2012) (source). Je suis en-dessous tant que je garde la mienne jusqu'au bout, mais si je veux en changer alors ce coût va me rattraper (en cas de grosse panne par exemple). C'est tout simplement une somme que je ne peux plus me permettre de dépenser pour une raison aussi futile. Je dépense presque 7000€ par an pour mon loyer, mais c'est un budget que je suis prêt à dépenser puisqu'il me permet de vivre en centre-ville avec toutes les commodités aux alentours (et j'ai un garage qui sera de toute façon très utile même quand je n'aurais plus de voiture).

But n°2 : réduire mon emprunte écologique

Un but nouveau pour moi. Je ne pense pas qu'on puisse continuer à vivre comme on le fait actuellement sans risque. En fait je pense même qu'il est trop tard pour beaucoup de choses, comme empêcher le changement climatique. Mais bon, mieux vaut tard que jamais. Je pourrais faire comme les autres (vous ?) et dire "je changerais quand ce sera le moment, quand je n'aurais plus le choix" mais je préfère largement prendre les devants avant de ne plus avoir le choix.
Le jour où on ne pourra plus utiliser la voiture parce qu'on aura plus le choix, je serais très content d'être passé à autre chose avant. Et je pense que ce jour n'est plus très éloigné... Peut-être avons nous encore 20 ou 30 ans grand maximum. Et je pense être optimiste.

But n°3 : faire ça sans changer fondamentalement de type de vie


 J'ai une femme (presque ^^, samedi prochain) et une fille. Si personnellement je serais prêt à faire des tas de concessions, ce n'est pas le cas de ma moitié (et je peux le comprendre). Toute la difficulté sera donc de concilier une vie de famille la plus normale possible sans posséder de voiture.

Pas évident à priori, mais j'ai déjà réfléchi à des solutions ;-)

Présentation

 En général on commence un blog comme ça, par une petite présentation. C'est parti :

Je m'appelle David, j'ai 30 ans, je suis marié (enfin presque : samedi prochain) et j'ai une petite fille de 18 mois.

Mon rapport à la voiture :


Pendant longtemps j'ai adoré les voitures. Je n'étais pas passionné, mais j'aimais bien conduire et je rêvais de posséder un jour une belle voiture de luxe (Mercedes principalement).
Comme beaucoup je me servais souvent de ma voiture : trajet domicile-travail, loisirs, vacances etc. Jamais je n'aurais imaginé pouvoir m'en passer un jour.
Au plus fort j'ai fait jusqu'à presque 30000 km par an en bagnole. J'avais un budget essence énorme. Un budget entretient pas mal non plus. Je limitais la casse en ayant eu des vieilles voitures qui ne coûtaient pas chers à l'achat et me laissait donc des sous pour payer le reste.

Ma première voiture : Une Renault R11 qui avait un an de moins que moi. Quatre vitesses, double corps, obligé de rajouter un produit dans le carburant car elle devait rouler à l'essence plombée. Une consommation de folie dès qu'on dépassait les 90 km/h à cause du double corps. Je l'avais acheté 500€ juste avant de commencer mon apprentissage, pour pouvoir aller travailler. Je l'ai gardé presque 2 ans avant de la revendre au prix où je l'avais acheté pour pouvoir acheter ma seconde voiture.

Ma seconde voiture :  Une Clio S de première génération. Très puissante par rapport à son faible poids. Une super pêche, très agréable à conduire et plutôt sécurisante (très stable en freinage d'urgence malgré l'absence d'ABS). Achetée 800€ à mon patron d'apprentissage, il m'avait vraiment fait un prix sympa. Par contre une consommation de folie (c'est le S de Sport...). J'ai du m'en séparer après que quelqu'un m'ait refusé la priorité dans un rond-point, un peu plus de deux ans après l'achat. L'expert l'avait estimée 800€ (cool), l'assurance m'en a donné 1200€ (très cool).

Troisième et dernière voiture : Après l'accident il a bien fallu que je rachète très vite une nouvelle voiture. Pensez donc, je ne pouvais tout de même pas m'en passer (si j'avais su à l'époque...). Mon choix c'est porté sur une Dacia Logan de 2008 (on était en 2010) que j'ai payé 5000€ (on change d'ordre de prix, mais j'avais un CDI). Je quittait le monde de la voiture puissante (même si la clio avait bien perdu pendant sa dernière année, elle se faisait vieille), pour entrer dans le monde de la voiture tranquille du père de famille (ma future femme était enceinte). Assez rapidement j'ai découvert sur le net l'éco-conduite, dont j'ai mis les principes en application. Miracle ! De plus de 5,6L/100 je suis passé presque du jour au lendemain (le temps de tout bien maîtriser) à 4,3L/100. Sans perdre de temps en plus (je perd juste quelques secondes sur mon trajet domicile-travail).
Tout va bien dans le meilleur des mondes donc : je paye bien moins de carburant qu'avant... Oui, sauf que la voiture me coûte encore trop chers. Elle plombe mon budget qui est très serré vu que j'ai le seul revenu sûr de la famille.
Je dois faire un choix : déménager pour un appartement moins chers, ou moins utiliser la voiture.
En premier lieu je regarde les appartements, mais pour payer vraiment moins chers il faut aller s'enterrer à la campagne. Donc l'argent économisé sur le loyer on va le dépenser en carburant, ce qui est juste idiot. Là où on habite on peut aller faire les courses à pieds (et on ne se prive pas), mais ça sera impossible si on va vivre loin d'une ville. La petite ne va pas encore à l'école mais ça sera pareil.
Non, il faut donc réduire l'utilisation de la voiture, et pour ça je pense à mon vélo qui dors dans mon garage.

Découverte du vélotaf : incroyable ! Un vélo c'est aussi un moyen de transport !

Il s'agit d'un vélo à assistance électrique apollon véloscoot que j'avais acheté lorsque j'habitais à 7 km de mon travail. Je l'avais au final peut utilisé puisque j'ai ensuite déménagé à 20 km du travail (et tout le monde sait que 20 km c'est trop long à vélo, surtout qu'il faut revenir et que ça fait donc 40 km par jour). Mais bon, je décide de tenter l'aventure d'aller travailler à vélo, 40 km aller-retour donc. Et là énorme surprise : non seulement c'est pas fatiguant du tout malgré un parcours plutôt vallonné (merci la fée électricité), mais en plus je prend vraiment mon pied. Certes c'est plus lent qu'en voiture (une heure de trajet en comptant le temps de s'équiper-déséquiper, attacher le vélo etc ; au lieu de 30 minutes en général en voiture), mais j'arrive au travail en pleine forme au lieu de ressembler à un zombi comme avant ou comme mes collègues.

Rapidement je m'équipe pour sécuriser mon trajet (klaxon surpuissant airzound qui me sert ultra rarement, lumières puissantes et clignotantes, réflecteurs de rayons) et augmenter mon confort sous la pluie (poncho, sur-pantalon et sur-chaussures). D'ailleurs l'habillage de pluie ne m'a servi qu'une seule fois en 1500 km...

Je n'y vais pas tout le temps à vélo (à cause de mes horaires), mais le plus souvent possible. Dès le début j'ai vu les économies sur le carburant. Mais voilà : une voiture ça s'use même si on s'en sert peu ou pas. Du coup ça ne réduit pas encore assez les frais.

Remise en question de l'utilité de la voiture...

Un jour je tombe sur le blog de quelqu'un qui a abandonné volontairement sa voiture. Quelle drôle d'idée tout de même, se passer volontairement de cet engin si pratique. Un engin qui coûte un bras, qui pue, qui pèse lourd, qui est dangereux et qui en prime rend son propriétaire esclave en l'obligeant à travailler de nombreuses heures rien que pour pouvoir l'entretenir...
Ah oui, finalement c'est pas si top la voiture.

S'ajoute à ça un lent mûrissement d'une idée écologique (loin d'être prioritaire au tout début, c'était plutôt l'idée économique qui trouvait le plus grâce à mes yeux).

La Décision : bientôt j'abandonne la voiture.

Au final je prend une décision : je dois absolument réussir à me passer complètement de la voiture. Tant que j'en aurais une je continuerais à m'en servir, ne serait-ce que pour la faire rouler pour qu'elle ne s'abime pas trop vite (drôle d'invention qui s'use si l'on ne s'en sert pas...). Il faut donc que je supprime la voiture pour ne plus avoir du tout le choix de la prendre ou non. Mais un tel choix de vie se prépare, et ce blog est là pour que vous puissiez suivre ce cheminement, et pour moi pour avoir une trace de ce que je fais et de ce que je pense.

Si vous avez lu jusque là bravo. Dans le prochain message je commencerais à donner mes pistes de réflexions pour remplacer la voiture.